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Le bilan d’extension loco-régional des tumeurs anorectales: Le bilan d’extension loco-régional des tumeurs anorectales:

Le bilan d’extension loco-régional des tumeurs anorectales: - PowerPoint Presentation

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Le bilan d’extension loco-régional des tumeurs anorectales: - PPT Presentation

SERVICE DE RADIOLOGIE CHU mohammed vi oujda HMirali SEl arabi HAbdelouahhab SNasri IKamaoui ISkiker Introduction Les tumeurs anorectales regroupent un large panel diagnostic touchant à la fois le rectum et le canal anal ID: 799869

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Presentation Transcript

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Le bilan d’extension loco-régional des tumeurs anorectales:

SERVICE DE RADIOLOGIE, CHU mohammed vi, oujda

H.Mirali

, S.El arabi, H.Abdelouahhab, S.Nasri, I.Kamaoui, I.Skiker

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Introduction

Les tumeurs anorectales regroupent un large panel diagnostic touchant à la fois le rectum et le canal anal.Les moyens d’imagerie actuels ont pour but de définir l’anatomie tumorale de la lésion permettant ainsi une bonne planification de l’attitude chirurgicale et thérapeutique.Le radiologue participe ainsi à la décision pluridisciplinaire décisionnelle.

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Objectifs

Apprécier l’extension loco-régionale des tumeurs anorectales (l’extension à la paroi, au mésorectum, et au fascia rectis).

Apprécier l’envahissement ganglionnaire, sphinctériens et des muscles pubo-rectales et releveurs de l’anus.Stadifier la maladie tumorale.

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Matériels et méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective sur une période de 2 ans allant de janvier 2017 à janvier 2019 au sein du CHU de Oujda portant sur population de 55 patients porteurs de tumeurs anorectales.Le diagnostic a été retenu dans notre série suite à un examen clinique et à une endoscopie digestive basse ayant permis de poser le diagnostic positif.

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Toute notre population a bénéficié d’une IRM pelvienne afin d’apprécier l’extension locorégionale et une TDM thoraco abdomino-pelvienne pour rechercher l’éventuelle extension à distance.

Le protocol IRM adopté au sein du service était constitué des séquences suivantes :Sagittal et axial T2, axial T1, diffusion, T1 FS avec injection de Gado

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Résultats

L’âge moyen dans notre série était de 45 ans, avec une prédominance de la tranche d’âge entre 40 et 50 ans.Notre population était constituée de 35 hommes et 20 femmes

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Dans notre série on retrouve 74 % de tumeurs rectales et 26% de tumeurs du canal anal.

Les tumeurs rectales :15 patients étaient porteurs d’une tumeur du haut rectum, 17 patients avaient une tumeur du moyen rectum et 8 patients une tumeur du bas rectum.

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60% de notre population avaient un adénocarcinome différencié liberkuhnien du rectum.

26 % avaient un carcinome à bague à chaton.14 % avaient un adénocarcinome mucineux du rectum

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Chez les 15 patients porteurs d’une tumeur du canal anal, 8 patients avaient une tumeur villeuse, 5 un carcinome épidermoïde, 1 patient porteur d’un condylome et 1 cas de GIST anal.

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L’atteinte de la séreuse a été retrouvée chez 39 patients.

47 patients avaient une atteinte ganglionnaire (74 % étaient classé N1 et 26 % N2).L’envahissement des organes de voisinages à été retrouvé chez 27 patients (T4)

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L’atteinte sphinctérienne a été retrouvée dans 56% des cas.

L’envahissement du muscle pubo-rectale a été retrouvé dans 38% des cas et celle du muscle releveur de l’anus dans 43 % des cas.

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Dans notre série 49% des patients étaient classés T4 N2 M1, 28 % étaient classés T3 N2 M1, 15 % étaient classés T3 N1 M0, 8 % classés T2 N1 M0.

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Les tumeurs rectales

IRM pelvienne en séquences axial et sagittaleT2 et T1 GADO : épaississement irrégulier et circonférentiel du moyen rectum étendu au haut rectum qui se réhausse de façon hétérogène après injection

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Les tumeurs rectales

IRM pelvienne en séquences sagittale et axial T2 objectivant un épaississement irrégulier et asymétrique hémi-circonférentiel du moyen rectum.E-

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Les tumeurs rectales

IRM pelvienne en séquences sagittale et axial T2 objectivant un épaississement irrégulier et asymétrique

hémicirconférentiel du moyen rectum avec présence d’une ADP du mésorectum arrivant à ras du fascia rectis.

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Les tumeurs rectales

IRM pelvienne ( sagittale et axiale T2, axiale T1 FS avec

gado

) :Epaississement tumoral du moyen rectum envahissant la vésicule séminale.

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Les tumeurs rectales

IRM pelvienne en séquences sagittale et coronale T2: épaississement asymétrique du bas rectum

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Les tumeurs rectales

IRM pelvienne ( sagittale et axiales T2):

Envahissement tumoral du haut étendu au moyen rectum localement avancé

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Les tumeurs du canal anal

IRM pelvienne en séquences sagittale T2 et axiale T1 injectée : épaississement irrégulier et asymétrique du canal anal.

L’anatomopathologie était en faveur d’une tumeur villeuse du canal anal

.

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Les tumeurs du canal anal

IRM pelvienne ( axiale T2, axiale et sagittale T1 FS avec Gado):

Épaississement tumoral du canal anal responsable d’un envahissement du muscle

pubo rectal.

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Les tumeurs du canal anal

IRM pelvienne ( sagittale et coronale T2, sagittal T1 FS Gado): Processus tumoral bourgeonnant accouché par le canal anal en rapport avec un condylome.

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Discussion

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Discussion

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Discussion

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Discussion

L’intérêt de l’imagerie dans le bilan initial notamment celui de l’IRM a révolutionné la prise en charge thérapeutique des tumeurs anorectales.Les enjeux thérapeutiques ciblent la diminution du risque de récidive locale et préserver l’appareil sphinctérien.Les méta-analyses ont montré une supériorité de l’échographie endorectale dans l’appréciation de l'atteinte pariétale.

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Discussion

Bien que les études initiales avaient rapporté d’excellents résultats quant-à la réalisation de scanner pelvien, ceci après distension rectale avec une solution de méthyl cellulose apportait une précision sur l’extension T et N.L’IRM est venue révolutionné l’approche de la pathologie tumorale anorectale, bien qu’ il n’existe pas de consensus quant à la préparation du patient.L’interprétation d’une IRM pelvienne est aujourd’hui codifiée portant sur

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Discussion

L’interprétation d’une IRM pelvienne est aujourd’hui codifiée portant sur: la tumeur : sa hauteur, son extension circonférentielle, sa distance par rapport aux sphincters, et son extension pariétale et aux organes de voisinage.Les ganglions : taille , forme , distance par rapport au fascia rectisMétastases : osseuses notamment sacrées.

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Conclusion

Les tumeurs anorectales sont des affections dysmitotiques de l’anus et du rectum.Bien que les cancers du canal anal ne représentent que 3à 4 % des cancers colorectaux, leur prise en charge thérapeutique reste lourde tant sur le point fonctionnel que technique tout autant que les tumeurs du rectum.L’IRM est un excellent outil diagnostic permettant l’appréciation de l’atteinte murale digestive, l’atteinte du méso rectum, l’atteinte ganglionnaire, sphinctérienne et musculaire permettant ainsi d’ajuster le protocole thérapeutique.