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Histoire des corps et de ses représentations Histoire des corps et de ses représentations

Histoire des corps et de ses représentations - PowerPoint Presentation

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Histoire des corps et de ses représentations - PPT Presentation

LA PREHISTOIRE Les représentations du corps pendant la préhistoire montrent des femmes potelées aux formes adipeuses Ces qualités étaient exagérées pour montrer le désir de fécondité et le besoin de perpétuer lespèce Les premières représentations de nus sont nées en même temps ID: 759949

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Presentation Transcript

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Histoire des corps et de ses représentations

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LA PREHISTOIRE

Les représentations du corps pendant la préhistoire montrent des femmes potelées aux formes adipeuses. Ces qualités étaient exagérées pour montrer le désir de fécondité et le besoin de perpétuer l’espèce. Les premières représentations de nus sont nées en même temps que l’art lui-même. Les statuettes nous renseignent sur les mentalités de l’époque: nécessité de manger et de se reproduire. Les femmes enceintes sont fortes et leurs attributs bien marqués.

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Le corps dans l’art égyptien

Les figures statiques de l’art égyptien se destinaient avant tout à être immédiatement compréhensibles pour le spectateur, et à conserver, sur terre, l’image du défunt. Les Egyptiens présentent les corps dans des attitudes particulières: la tête et les membres sont vus de profil et s’associent à un buste dont les épaules sont vues de face. Les attitudes et les proportions du corps égyptien sont déterminées par des grilles de construction.

Mais sous l’apparence humaine ou sous l’effigie de dieux humanisés, la représentation de la figure évolue, s’hybride, se métisse, devient polymorphe.

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L’ANTIQUITE

L’Antiquité va développer l’idée d’un corps robuste et athlétique pour les hommes à l’image d’Hercule en instaurant le culte des héros et d’un corps bien proportionné pour les femmes. Ces corps féminins harmonieux étaient des signes de bonne santé, mais c’est la forme du squelette, et en particulier de larges hanches, qui donnent l’assurance d’avoir des capacités reproductives. La représentation des corps est soumise à des règles strictes de proportions.

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LE MOYEN-ÂGE

Au Moyen-âge, les privations alimentaires s’associent au spirituel afin de vivre à l’image du Christ et de d’enraciner dans les esprits la peur de l’enfer. Ainsi, à la fin du Moyen-âge, les miniatures de Van Eyck ou de Van der Goes montrent des corps féminins effilés, maigres, souvent blêmes; rappelant la déchéance d’Adam et Ève. Ils expriment une dé-érotisation, correspondant bien à la mise sous péché constante du corps humain. Les corps n’étaient pas représentés pour être contemplés mais pour faire naître chez le spectateur un sentiment de compassion. La peinture se rapproche de la sculpture avec le rendu des ombres et des lumières, des volumes, des modelés. Dans l’iconographie religieuse, deux mondes se côtoient : le monde divin et sacré et le monde terrestre et profane. Les personnages divins sont représentés à une échelle supérieure. L’imagea valeur d’enseignement. Mais il ne s’agit pas de résumer le Moyen-âge à une triste période car de nombreux artistes de la Renaissance ont gardé des principes hérités du Moyen-âge. La Renaissance n’est pas seulement un temps de renouveau. Mais ceci demanderait une autre étude plus ciblée: le passage du corps moyenâgeux au corps renaissant. Qui viendra sûrement par la suite ..

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LA RENAISSANCE

la Renaissance, l’humanisme place l’homme au centre de toutes les préoccupations philosophiques, religieuses et artistiques. Le relâchement des règles théologiques s’associe au retour de la philosophie antique. La femme doit être belle, jeune et saine pour pourvoir aux besoins de fécondité et de perpétuation de l’espèce. Les artistes de la Renaissance rejettent les normes médiévales et réintègrent les canons de la sculpture grecque. Les sciences, la médecine… basées sur l’expérimentation s’intéressent à l’anatomie et au fonctionnement du corps humain qui se voit découvert, ouvert, écorché, disséqué.. Les musculatures sont davantage proches de la réalité.L’Homme de Vitruve, Léonard de Vinci

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L’EPOQUE BAROQUE

Le Caravage,

L’amour endormi,

1608 montre une nouvelle mise en scène du corps cette fois-ci plus réaliste grâce à la lumière qui oriente la composition du tableau. Elle confère un effet dramatique et vraisemblable à la scène où l’Amour est entouré de noir et émerge dans une lumière vive créant ainsi un effet de contraste saisissant. Par la présence de la lumière, la peinture se rapproche de la sculpture en montrant davantage de volume au corps avec ses ombres propres et portées. Par son traitement de la lumière, il peut être considéré comme un précurseur du mouvement baroque

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REALISME

L’œuvre «

La leçon d’anatomie du Dr

Tulp

 »

, peinte en 1632 par l’artiste peintre et Grand Maître Rembrandt, exposée au musée

Maurithuis

, La Haye, appartient au mouvement Baroque. Le peinture dans cette œuvre à la lumière dramatique montre une séance de dissection du corps allongé sur la table. Pas un souffle de vie ne circule sous la peau du défunt blafard. Les peintres sont en quête de ressemblance avec la réalité du corps humain.

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LE NEO-CLASSICISME

Les corps sont idéalisés par les peintres classiques. Les vêtements permettent de représenter des étoffes nobles et les peintres excellent dans leur rendu. L’art de la courbe est à son paroxysme: les peintres cherchent la beauté du dessin représentant des corps idéalisés avec des courbes parfaites. Ils retrouvent les modèles de l’Antiquité et l’harmonie des Anciens. Au XVIIème et XIXème, le néo-classicisme renoue avec les antiques traditions. Le

néo-classicisme

est un mouvement artistique qui s’est développé dans la peinture, la sculpture, et l’architecture, entre 1750 et 1830 environ. Contrairement au romantisme, il sacrifie les couleurs pour la perfection de la ligne.

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NEO-CLASSICISME TOUJOURS

Ingres,

La Grande Odalisque,

1814, le rendu de la peau, l’incarnat, est accentué par le rendu des tissus. On remarque au premier abord le dos particulièrement long (trois vertèbres supplémentaires sont présentes) et l’angle peu naturel formé par la jambe gauche. Mais ces déformations sont voulues par Ingres, qui préfère volontairement sacrifier la vraisemblance à la beauté.

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ROMANTISME

Eugène Delacroix,

La Liberté guidant le Peuple, 1830,

Le corps est exalté à travers des actions nobles comme la quête de liberté. Le romantisme apparaît en peinture comme mode d’expression de sentiments intérieurs, ceux-là même que le rococo s’appliquait tant à dissimuler, mais désormais assumés au point d’en devenir l’objectif principal de l’artiste, au point de surpasser si besoin l’aspect esthétique de l’

oeuvre

.

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ROMANTISME

Théodore Géricault (1791-1824) «

Portrait d’une aliénée dite La Folle ou La Monomane de l’envie

» (c. 1819/1822) musée des Beaux-Arts de Lyon (Rhône, … ) La peinture est lisse, avec très peu de matière à la surface de la toile sauf au niveau de l’œil droit de la femme où un léger empâtement met l’accent sur la rougeur de son œil. En ce point culminant et paroxystique, la folie prend possession de tout le corps de la Monomane. Petit à petit, la peinture se fait corps elle-même. La peinture se fait «envie» en cet endroit crucial, point

climax

d’une grande intensité, d’une force ascendante, de la composition du tableau. La peinture serait-elle selon Géricault possédée par l’idée fixe de voir avec une acuité sans pareille ?

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SYMBOLISME

Dans le

Portrait d’

Adele

,

Gustav Klimt noie le corps du modèle dans les motifs de sa robe et du décor. Le fond d’or rappelle les icônes byzantines. Il sacralise le corps contrairement à Jean Dubuffet (voir ci-dessous) ultérieurement. Le corps apparaît furtivement dans la toile et le contraste du fond avec le visage fait ressortir la carnation de la peau. La peinture tend vers l’abstraction.

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ART ABSTRAIT

Pablo Picasso défigure, déconstruit le corps ce qui lui donne de nouvelles expressions. Le

Cubisme

fait voler en éclat la représentation du réel, déforme la figure humaine jusqu’à la monstruosité. Picasso donne un nouveau visage à la peinture qui jusque là respectait les codes de l’imitation de la réalité. Il déconstruit l’espace mais aussi les figures en s’inspirant aussi de l’art africain comme le montre le s’inspirant aussi de l’art africain comme le montre le visage de la femme située en haut à droite.

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SURREALISME

Magritte,

Les marches de l’été 1938,

le corps de pierre devient dans sa partie supérieure vivant.

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ART BRUT

Jean Dubuffet: La première impression qui marque le regard est la masse de peinture déposée sur la toile. Apparaît ensuite un corps dilaté envahissant la surface du tableau dont les couleurs évoquent les fonds d’or de la peinture byzantine. C’est une désacralisation du corps qu’opère Jean Dubuffet, d’un corps qui se fait peinture pure. Les canons de la beauté féminine font place aux canons de la peinture elle-même.

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ART CONTEMPORAIN

Duane Hanson dans

Supermarket

Lady

, montre une femme boulimique et dénonce la surconsommation de nourriture. Il offre au spectateur une sculpture réaliste d’une femme allant faire ses courses. Il n’y a pas de socle à sa sculpture ce qui a pour effet de la situer dans le même espace que celui du spectateur.

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ART CONTEMPORAIN

Annette Messager, dans

Mes

voeux

,

décompose le corps en plusieurs morceaux et recompose le tout selon une forme circulaire. La géométrie est ce qui permet au tout d’avoir une cohérence avec la disparition de la couleur. Le corps est médité, idéalisé à travers une mise en scène des différentes photos selon une composition en cercle.