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Presentation Transcript

Slide1

https://www.youtube.com/watch?v=9d-ty00VGO8

http://www.telerama.fr/cinema/marguerite-duras-des-films-pas-du-cinoche,110955.phpSlide2

Marguerite DurasSlide3

Séance 1

: des images qui nous parlent d’elle

1914, l'Indochine “Toute mon écriture naît là…”Slide4

1939-1945, la guerre : “Des choses comme ça qui vous échappent”Slide5

1950, la mère : “Ce mystère qui a été très longtemps ma joie, ma douleur”Slide6

1964, Lol

V. Stein : “Marguerite Duras s'avère savoir sans moi ce que j'enseigne…” (J. Lacan)Slide7

1974, India

Song

: “J'ai fait des films pour échapper au travail effrayant de l'écriture”

1960, après avoir publié

Détruire, dit-elle

(1969), roman dépouillé à l’extrême, Marguerite Duras s’éloigne non de l’écriture mais des livres. De la même manière qu’elle avait éprouvé auparavant un rejet du roman traditionnel, de l’intrigue, du traitement psychologique des personnages, désormais, ce sont les phrases qu’elle ne supporte plus, expliquera-t-elle plus tard. Elle ajoutera :

« Nul n’est seul comme un écrivain. J’ai fait des films, souvent, pour échapper à ce travail effrayant, interminable, malheureux. Et pourtant, j’ai toujours eu envie d’écrire plus que de toute autre chose. »

(1) Elle cherche donc un autre médium pour la littérature, convaincue que celle-ci n’est plus dans les livres, et se tourne vers le cinéma, qu’elle conçoit comme minimaliste, usant de « formes archaï­ques » — souvent, il s’agit d’un texte lu, sur un fond filmique. Slide8

1984, l'amant : “Un jour, un homme est venu vers moi…”

En août 80, sortant d’un séjour à l’hôpital, où l’ont conduite la fatigue et, encore et toujours, l’excès d’alcool, Marguerite Duras a rencontré un étudiant en philosophie de Caen, qui lui envoyait des poèmes depuis cinq ans. Il s’appelle Yann, il a 27 ans, il est homosexuel : «

Vous êtes ce qui n’aura pas lieu et, comme tel, se vit »

, écrit-elle. Yann Andréa sera le compagnon des seize dernières années de sa vie. En 1984 paraît le livre qui marque le spectaculaire retour de Duras sur la scène littéraire : son enfance au bord du Mékong lui a fourni le matériau de ce récit autobiographique,

L’Amant

, dans lequel elle raconte la liaison sensuelle qu’elle vécut adolescente avec « le Chinois », un Asiatique de quinze ans son aîné.Slide9

Séance 2 : lecture cursive de l’incipit

Activité 1

: décrivez la situation d’énonciationSlide10

Quels sont les éléments d’information qui vous manquent ?Slide11

Montrez que les deux femmes ont des attitudes opposées.Slide12

En quoi l’écriture de M. Duras vous paraît-elle singulière ?Slide13

Quelles sont vos attentes de lecture ?Slide14

Synthèse

: cet incipit remplit-il les fonctions qui lui sont dévolues ?

Prolongement : corpus sur les incipits de romansSlide15

Sujet n° 8 : dissertation ou invention

On groupe sous l'expression " nouveau roman " des œuvres publiées en France à partir des années 1950 et qui ont eu en commun un refus des catégories considérées jusqu'alors comme constitutives du genre romanesque, notamment l'intrigue - qui garantissait la cohérence du récit - et le personnage, en tant qu'il offrait, grâce à son nom, sa description physique et sa caractérisation psychologique et morale, une rassurante illusion d'identité.

Pensez-vous comme les adeptes de ce mouvement, que le roman doive s’affranchir de l’intrigue et des personnages ou au contraire que ceux-ci constituent des éléments fondamentaux, sur lesquels reposent son intérêt et sa pérennité ?

Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur vos lectures personnelles ainsi que sur les textes étudiés en classe.

2) Rédigez l’incipit d’un roman de votre invention qui fera apparaître vos choix en matière d’écriture romanesque, à savoir une narration classique qui s’inspire du roman traditionnel où l’intrigue constitue un élément essentiel, ou au contraire une volonté de s’écarter des catégories habituelles en laissant planer le mystère sur les constituants du récit.Slide16

Séance 3

:

lecture analytique d’un extrait du chapitre 3 p. 92-93 depuis « Un client arriva » à « disiez-vous »

Qu

: quelles sont les difficultés de communication soulevées par ce dialogue ?Slide17

I Le sujet de la conversation

La maternité : « 

Les amants : « 

La maison : « Slide18

Le magnolia

« le magnolia » ?

Magnolia en fleurs = désir sexuel, érotisme

Odeur insoutenable : désir physique violent, renvoie au « désir » des amants lignes 41 et 42

Maison : « la dernière maison », « cette maison … épousée » > vie conjugale, couple

« premier étage à gauche », « ma chambre », « couloir », « ensemble séparés à la fois » : isolement de l’héroïne, sens propre et figuré

Questions d’un psy cf. « parlez-moi » < héroïne tourmentéeSlide19

Le statut des personnages

Comparaison des réponses

Anne : réponses précises

Chauvin : questions ou réponses plutôt vagues

Statut des personnages différent : Chauvin est le meneur, c’est lui qui lance le sujet de la conversation, il est celui qui va amener Anne à se libérer avant de s’effacer.Slide20

Le crime

« ils s’étaient connus… dans un café », « parler », « il l’avait tuée parce qu’elle lui avait demandé », « comment elle en est venue à découvrir » = parallélisme entre les deux situations, celle d’Anne et chauvin / celle des amants

Les pronoms employés vont entretenir l’ambiguïté

Utilisation du « on » : absence d’identité propre, discours de toutes les femmes de son milieu, point de vue externe, manière de s’exprimer anonyme, on peine à connaître les personnages de l’intérieur ; on est

obligés de décrypter les signes extérieurs.Slide21

Synthèse

Les sujets sont des prétextes pour libérer la parole d’Anne. Ainsi, cette parole ne remplit pas la fonction première du langage qui est de communiquer des informations.

Le crime a servi d’élément déclencheur de la libération de l’héroïne, y compris dans le domaine sexuel. Slide22

II Le dialogue impossible

Dialogue décousu, incohérent > pas forcément de logique, changements de sujets

Ex : « j’ai eu cet enfant » / « ils s’étaient connus par hasard »

« Les dunes » / « le magnolia »

« Sans répondre à sa question »

Incohérence également à l’intérieur des répliques

Ex : Chauvin = « mais je ne sais rien. Ca vous a fait très mal cet enfant ? »

Anne « ce couloir existe… Dites moi … comment elle en est venue »Slide23

Difficulté d’Anne à parler

« 

il semble

bien …

j’ai dû

 » : emploi de modalisateurs qui évoquent le doute = difficulté à trouver les mots« elle fit un effort, trouva quoi dire »

« libérée de toute sa peur »

« devint plus sérieuse »

« d’une fixité un peu hagarde » = le regard perdu

« c’est

comme vous le dites

 » « je voudrais que vous me disiez le commencement », cf. occurrences du verbe « dire » > Anne n’a pas les mots contrairement à Chauvin qui en sait plus sur elle qu’elle-même.

« j’oubliais de vous dire », « elle revint de loin à ses questions »Slide24

Confusion de Chauvin

« je sais »

≠ « je ne sais rien », « je crois », « il n’y a pas d’explication »

> Il se contreditSlide25

Synthèse

L’échange s’avère laborieux, Anne est hésitante et désorientée cf. autocorrection, langage envahi par le doute, difficulté à se livrer.

Anne est passive, perdue et Chauvin a un discours qui manque de clarté (« je ne sais rien », « je crois », « il n’y a pas d’explication ». Il ne donne pas de réponses mais l’aide à avancer (comme un psy).Slide26

III Un couple coupé du monde

Tranquillité d’un après-midi dans le café.

Café = lieu public ici plutôt incongru mais lieu anonyme non connoté qui favorise la confidence et surtout

lieu des amants

qui facilite l’identification.

Le client qui ne les voit pas : c’est comme s’ils n’existaient pas pour les autres personnages.

Cependant rôle de la patronne et de l’enfant = rappels de l’extérieur

Allusion à l’enfant dans le dialogue = évocation de la maternité

intérieur/ extérieur (cf. langage cinématographique) « dehors les jeux… de l’enfant » bruit du remorqueur et enfin le bruit de la patronne dans le café extérieur au couple.

La patronne = passage du temps « leur rappela le temps qui s’écoulait », Anne va devoir rentrer chez elle, retrouver ses devoirs d’épouse, retour à la vie sociale.

« avec ostentation » : la patronne les juge d’une façon réprobatrice > couple illégitime =

jugement socialSlide27

Synthèse

Le couple formé par A et C se trouve dans une situation décalée par rapport au reste du monde auquel ils semblent indifférents (pas d’interaction). L’extérieur incarne les conventions sociales et les contraintes familiales auxquelles est confrontée l’héroïne.Slide28

Bilan

Cette deuxième rencontre pose le problème de la communication entre les personnages et souligne paradoxalement l’importance de la parole dans le processus de libération amorcé par l’héroïne. Accessoirement elle met en place tous les motifs que l’on va retrouver dans le reste du roman et invite le lecteur à dépasser le sens littéral des mots.

La difficulté à communiquer suppose une difficulté à écrire et donc à lire.Slide29

Séance 4 : lecture complémentaire d’un extrait de Ecrire de M. Duras (1993)

Qu

: comment M. Duras conçoit-elle l’écriture ?

Bilan ; la conception de M. Duras est originale car elle remet en cause le caractère conscient et maîtrisé de l’écriture. Selon elle, celle-ci relève d’un phénomène quasi instinctif et d’autant plus angoissant parce que mystérieux.Slide30

Séance 5 : lecture analytique d’un extrait du chapitre 7 de « Le pétale de magnolia est lisse » à « sa bouche a encore prononcé son nom »

Qu

: Comment se manifeste ici la révolte d’Anne face à la bourgeoisie dont elle fait partie

Intro :

Chapitre 4 : jour 4. Troisième rencontre avec Chauvin. Développement des répliques d’Anne > libération de la parole

Chapitre 5 : deuxième leçon de piano

Révolte de l’enfant // révolte de la mère

Choisir le piano // choisir sa vie

Echec de la sonatine = son propre échec

Les gammes = les conventions sociales

Chapitre 6 : quatrième rencontre. Ils se voient depuis 7 jours cf. p. 86

Conversation part des contraintes sociales et dérive sur le désir amoureux.

Départ beaucoup plus tardif = préparation de l’acte de rébellionSlide31

I Deux mondes opposés

1) Chauvin sur la plage / les convives dans la maison

Situation sociale de Chauvin : ancien ouvrier de l’usine du mari d’Anne = contraste social

Extérieur / intérieur = liberté / contrainte ; dénuement / sécurité

(nourriture, chaleur = sécurité matérielle)

« sur la grève »

« il n’est pas impossible que cet homme ait froid » : litote = récit ou discours indirect libre, si c’est Anne qui s’exprime ou le narrateur ; cela montre sa compassion, elle pense à luiSlide32

2) L’opposition par le « non »

« le corps de l’homme sur la plage est toujours solitaire »

Jeu de mots « nom » / « non » ; le « nom » d’Anne = « non » qu’elle prononce lors du dîner = communication immédiate, fusion totale, transmission instinctive….

Le NON figure l’opposition des deux mondes : les gens s’étonnent = amplification des

cqs

du non qui montre le poids de la société

Nom : absence de noms souligne l’absence d’identité propre et l’appartenance à un groupe social.

Femmes « belles » : importance de l’apparence physique

L’ivresse d’Anne :

pb

de dignité, son état est visible encore un problème d’apparenceSlide33

3) Circonstances de l’extérieur

Le thème du vent, associé aux « fluctuations »,

fluctus

, flot, eau, mer

Association « vent » / « mer », allitération en « v », paronomase vent/vagues

Le magnolia fait le lien entre l’extérieur et l’intérieur

Phénomène de va-et-vient

Métaphore de la vague, on va de la salle à manger à la plage et inversement ; importance du corps, du désir chez Anne et Chauvin

« Son corps éreinté a froid » : importance du corps revendiquée avant l’esprit

Anne est dans une sorte de prison dorée ≠ plageSlide34

Anne et son mari « on »

Pronom indéfini > absence d’individualité, de personnalité ; mari interchangeable

+ manque d’amour, indifférence, mépris, hostilité

Mais pas de colère cf. « modéré et chantant », il faut sauver les apparences voir

préc

. « impassible » = on ne montre rien, il faut respecter les conventions sociales

« Le regard s’appesantit » = on n’en est pas moins réprobateur…

Synthèse

: dans cet extrait deux univers s’opposent, l’un plus favorable en apparence (chaleur, nourriture…), l’autre plus rude (dénuement, froid…).

Bizarrement le plus attirant, le plus vivant est le milieu extérieur contrairement à l’univers intérieur trop contraint.Slide35

II L’érotisme

Le champ lexical du corps = importance des sens

Association du plaisir de manger (importance de la nourriture) au plaisir charnel

Odeur du magnolia = désir qui unit Chauvin et Anne. Or ce désir progresse et va de pair avec le besoin de rébellion d’Anne.

« Le pétale de magnolia est lisse, d’un grain nu » > peau, nudité

« Les doigts le froissent » > volonté de transgression (de l’interdit conjugal et social) « jusqu’à le trouer » > acte sexuel + mort

« La fleur qui se fane » > thème de la mort / « Eros et thanatos »

Amour lié à la mort = amour non conventionnel

L’odeur du magnolia dérange les invités parce qu’elle dérange l’ordre social ; c’est un symbole de rupture sociale car dans l’univers bourgeois, sensualité et érotisme sont censurés.Slide36

Synthèse

Le corps omniprésent

Expérience sensorielle

Association de l’amour et de la mort

préfiguration de « la mort » d’AnneSlide37

III La rébellion d’Anne

Retard, ivresse et le fait qu’elle continue à boire = transgression sociale confirmée explicitement avec « non merci »

= rupture, incident qui se transforme en événement « 

AD vient de refuser de se servir

 » ; on dirait un titre de journal, de faits divers ou de potins mondains… (intervention d’un commentateur > dramatisation

« un temps très court mais celui du

scandale 

» : hyperbole, disproportion de la réaction des convives.

Les invités sont avides d’événements même anodins pour tromper l’ennui de ce genre de soirées mondaines «

 le silence s’est fait

 » = choc ; les invités veulent savoir pourquoi, cherchent à comprendre cf. magnoliaSlide38

« c’est peut-être cette fleur » = insistance exagérée

« canard d’or »

Les invités trouvent la raison mais peinent à l’interpréter.

Magnolia = tabou du désir

Allusion biblique du

canard d’or

qui renvoie au veau d’or (Ancien testament), symbole d’attachement aux richesses matérielles et à l’idolâtrie, culte rendu à l’argent par la bourgeoisie.

→ « dévoration », « sa graisse va se fondre » « tant de chère » = trivialité, vulgarité, grossièreté de ce milieu qui sous des apparences flatteuses cache une réalité beaucoup plus sordide.

En disant « non », Anne refuse ce monde matérialiste et lui préfère la sensualité incarnée par le magnolia.Slide39

Les autres femmes

« elles » = un groupe, absence de personnalité et d’individualité, sortes de marionnettes ; « elles lèvent

de même

leur bras nus » = uniformité des comportements. « on les choisit belles et fortes » = femmes objets. « bras nus » nudité / « tant de chère » nourriture = association dévalorisante. Le mot «délectable » ne s’emploie pas pour une femme mais pour un mets, de la nourriture (même effet, les femmes sont comparées à de la nourriture).

« Mais d’épouses » = rupture de construction qu’on appelle anacoluthe ; le but est de créer un effet d’insistance sur l’autorité du mari.

> Les h choisissent les femmes et pas l’inverse < société d’h. La mariage est associé à une contrainte ≠ conception de l’amour libre de M. Duras.Slide40

Couple du crime

Incarnation de la passion ≠ mariage

Refus du canard symbolise la révolte face aux conventions sociales. On déplore ici un modèle de vie basé sur les richesses matérielles, l’absence de liberté et de passion.

Bilan :

Le dîner mondain devient ici le décor, l’arrière-plan de la rébellion d’Anne parce qu’il confronte 2 univers opposés. L’un incarne des codes sociaux dépassés et restrictifs, l’autre exprimant au contraire la liberté, le désir, la sensualité et l’individualité. MD « exprime ici son rejet d’une vie conjugale conformiste et soumise aux diktats de la bourgeoisie.Slide41

Séance 7 : le thème de la musique dans Moderato cantabile

Qu

: Comment justifier le titre de l’œuvre

Intro : vie de MD > mère prof de piano et son fils a pris des cours de piano

Musique : langage des émotions qui ne passe pas par l’intellect mais par les sens, « langage physique »

« il n’y a rien que de musical »

Vivre sa vie comme une musique, moyen d’expression privilégiéSlide42

Titre musical

Titre énigmatique = clé de lecture, titre programmatique

Scènes qui se répètent : refrains / ruptures cf. crime passionnel

Italien « moderato… » « modéré et chantant = mode de vie sans passons, sans heurts, stable, constant, joyeux…

Absence d’excès : il faut éviter toute forme de débordementSlide43

Leçons de piano

Référence à la bourgeoisie

Chapitres 1 et 5 : AD assiste à la leçon = n’arrive pas à couper le cordon

Expression « moderato cantabile » : le garçon ne veut pas le dire = refus de verbaliser la musique / refus des normes ; refus des mots = vision de MD

« La musique c’est nécessaire, et tu dois l’apprendre, tu comprends »

= tu dois faire comme tout le monde

« pense à une chanson qu’on te chanterait pour

t’endormir

 »

= tu dois te soumettre

« Un jour il saura ses gammes »

= tu seras un adulte et tu sauras ce que tu as à faire ;

« les gammes … je ne les ai jamais sues »

= AD

« Il n’a pas à choisir de faire ou non du piano … c’est ça l’éducation »

= un enfant doit obéir

« je voudrais

plus

apprendre le piano »

= ambiguïté de « plus »Slide44

La sonatine de Diabelli

Elle parle de mort, de malédiction, de damnation, d’un amour promis à la mort. Expression de la souffrance de l’héroïne, la musique parle à sa place.

La musique = vecteur des émotionsSlide45

La chanson de Chauvin

Il « siffle une chanson entendue », « une chanson lui revient », « ce chant entendu dans l’après-midi »

→ connotations érotiques, désir sexuelSlide46

La radio

« baissa le son de la radio »

« une femme chanta dans une ville étrangère »

« la radio la couvrit »

La radio est trop forte pour les clients = la voix de la femme ne doit pas être trop forte,

càd être dérangeante.

Quand la radio recouvre tout cela signale le retour à l’ordre initial, la vie reprend son cours.

Le départ d’AD à la fin signifie son exclusion car la société(des hommes) n’est pas encore prête au changement.Slide47

Bilan

La musique est omniprésente dans le roman. Elle s’exprime à travers la leçon de piano, la sonatine de Diabelli, la radio, Chauvin.

La musique rythme le récit et va exprimer la révolte d’Anne.

Dans un premier temps, elle symbolise l’enfermement bourgeois, mais elle est aussi celle qui accompagne Anne dans sa rébellion, comme Chauvin.

MD croit en la force de la musique comme langage des émotions ; l’écriture est aussi une musique, qui s’impose comme une évidence.Slide48

Séance 8 : Lecture analytique d’un extrait du chapitre 8 depuis « la plainte d’Anne reprit » jusqu’à « ce fut fait » (cf. commentaire)

Qu

: en quoi cet extrait constitue-t-il un dénouement ?

Intro :

Fin du chapitre 7 : elle vomit, rejet exprimé par son corps qui parle pour elle

Chap

8 : rencontre n°4

Les temps ont changé, elle est sans son enfant, elle a davantage confiance en elle, elle prend des initiatives, elle n’a pas travaillé son apparence = fin du monde du paraître.

Chauvin est mal en point, ce n’est pas lui qui sert le vin.

« Nous n’avons plus beaucoup de temps » = métalangageSlide49

I La présence de la mort

Signes physiques : cf. vocabulaire

Le partage du vin : communion des amants

Champ lexical de la finSlide50

II La fin d’une relation

Un baiser mécanique : absence de passion

Une composition circulaire : répétitions entre le premier et le dernier paragraphe

Des propos énigmatiques : question du temps, confusion des pronoms

Aboutissement de la relation à la mort comme dans le premier chapitre avec le couple du crime = la relation est donc consomméeSlide51

III L’évocation d’une renaissance

Elargissement spatial, amplification du bruit et de l’espace, lyrisme

Evolution d’Anne qui de passive devient active (couleur fauve)

Projection dans l’avenir : futur, indications de tempsSlide52

Bilan

Dans MC, AD s’identifie à une femme assassinée par son amant. Elle cherche à reproduire cette histoire avec un ouvrier, Chauvin. On se trouve juste avant l’

excipit

. C’est la dernière rencontre d’Anne et Chauvin, une scène de séparation, d’adieu et de mort.

C’est la fin d’une histoire qui a permis à Anne de se libérer du carcan familial, social et conjugal dans lequel elle était enfermée.

C’est une scène ambiguë : mort symbolique et commencement d’une nouvelle vie sous le signe de la concession.

A la fin de l’œuvre AD semble devenir une sorte de paria qui présente les stigmates de l’exclusion

→ la liberté a un prix.

Elle va connaître la solitude, le jugement d’autrui. MD aussi a connu une vie rude…