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Les variétés linguistiques Les variétés linguistiques

Les variétés linguistiques - PowerPoint Presentation

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Les variétés linguistiques - PPT Presentation

Les variétés linguistiques Toute réflexion sur la variation et les variétés linguistiques sur la proposition méthodique repose sur lidée que la communauté linguistique est hétérogène et elle présente des différenciations dans lusage linguistique ID: 774075

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Presentation Transcript

Les variétés linguistiques

Toute réflexion sur la variation et les variétés linguistiques, sur la proposition méthodique, repose sur l’idée que la communauté linguistique est hétérogène et elle présente des différenciations dans l’usage linguistique . U ne langue varie partiellement selon trois facteurs qui sont l’espace, le temps et les registres .

L ’ homog é n é it é semble laisser entendre qu ’ une langue est un tout monolithique, une langue uniforme. Mais il est connu qu ’ il y a d ’é normes diff é rences linguistiques parmi ceux que nous consid é rons parfois comme des locuteurs qui font partie d ’ une communaut é linguistique. A côt é des diff é rences individuelles s ’ ajoutent celles du groupe dont les usagers sont d é finis par des associations, des similitudes et des diff é rences qu ’ on appelle le plus souvent dialectes. L ’ existence des dialectes est fonction de toutes formes d ’ isolement et de s é paration linguistique dans l ’ espace, le temps, la classe sociale, l ’ âge, la profession, etc.

Toute langue tend à se diff é rencier lorsqu ’ elle est parl é e sur une vaste é tendue. Cette variation dite aussi variation diatopique (dans l ’ espace) est le plus souvent à l ’ origine de l ’ apparition des dialectes. De ce fait, elle permet une variation sur les plans   : phon é tique, lexical, morphologique et stylistique.

Par ailleurs, il semble n é cessaire de montrer qu ’ une langue peut avoir des sous-ensembles des «  traits  » caract é risant des vari é t é s qui sont dans la plupart des cas en corr é lation r é guli è re avec certaines grandes cat é gories contextuelles ou situationnelles. Une vari é t é de langue est un sous-ensemble de traits formels et/ou substantiels qui correspondent à un type particulier des traits socioculturels.

Les vari é t é s de langue sont aussi r é parties en deux classes principales   : celles qui sont plus ou moins permanentes et celles qui sont occasionnelles car elles changent selon la situation imm é diate de la communication. I- Les vari é t é s permanentes englobent les dialectes et les idiolectes   : a- L ’ idiolecte   : vari é t é li é e à l ’ identit é personnelle du locuteur. b- Le dialecte   : vari é t é de la langue li é e à l ’ origine du locuteur ou à son int é gration dans un cadre g é ographique, temporel ou social.

II- Les vari é t é s d é pendantes de la situation imm é diate de la communication comprennent les registres, les niveaux de la langue et le mode de manifestation. a - Le registre   : vari é t é d ’ une langue li é e au rôle social plus g é n é ral que joue le locuteur au moment de la communication ex. registre scientifique, technique, religieux, administratif … ) b - Les niveaux de langue   : vari é t é li é es au nombre et à la nature des destinataires et à la relation du locuteur avec les destinataires (niveau soutenu, familier, etc.)

Qu’est-ce que donc un dialecte ? Il semble que la notion de dialecte a des connotations assez différentes dans la théorie linguistique, les connotations sont différentes des acceptions courantes. Dans son acception populaire un dialecte, c’est une sous-variété non normalisée, non reconnue par ses formes. Un dialecte est aussi considéré comme « une dérivation ou même bien souvent une déformation de la norme reconnue. Sur le plan historique ce point de vue est inexact, car la grande majorité des prétendus dialectes ne présente que le développement régulier et différencié des formes de langues antérieures à la langue officielle. » (Sapir, p.66, op.cit .)

A partir de l à on peut dire que la langue est fond é e sur un dialecte qui a eu le m é rite d ’ acqu é rir la pr éé minence sur le plan culturel. Au d é part ce dialecte qui a atteint le statut de la langue s ’ est d é velopp é aux d é pens des autres dialectes dot é s à l ’ origine du même prestige. L ’é volution d ’ une langue s ’ accompagne le plus souvent de nombreuses particularit é s de variation, leur pr é sence donne à chaque r é gion son originalit é linguistique.

D ’ autres cas de figures   : Outre les cas de vari é t é s que nous avons cit és , il y a d ’ autres qui naissent des contacts des langues, ou comme cons é quences d ’ un plurilinguisme, sans oublier pour autant celles qui naissent pour r é pondre à des besoins communicatifs, permettant l ’ intercompr é hension. C ’ est le cas des créoles, des sabirs et des pidgins, qui sont le plus souvent consid é r é s comme des langues contamin é es, des langues mixtes, des langues m é lang é es. Les pidgins et les sabirs ne se d é veloppent que dans des situations de contact des langues, et ils sont caract é ris é s par l ’ instabilit é et l ’ h é t é rog é n é it é et ils sont sujet à des changements rapides, leur lexique, leur phon é tique et leur grammaire proviennent de sources diff é rentes.

Les cr é oles   : On d é signe par cr é oles les idiomes «  parl é s par les descendants d ’ esclaves amen é s d ’ Afrique au nouveau monde et dans les î les de l ’ oc é an indien  » (Martinet, ELG, p.158) Les cr é oles se sont form é s aux XVIe et XVIIe si è cles, par suite de la traite des esclaves noirs par les puissances coloniales de l' é poque (particuli è rement la Grande-Bretagne, la France, le Portugal, l'Espagne et les Pays-Bas). Aussi trouve-t-on surtout des cr é oles à base anglaise, fran ç aise, portugaise, espagnole et n é erlandaise.  

Le créole est un ph é nom è ne linguistique d ’ importance consid é rable. Un créole se forme au contact des langues pour en former une nouvelle. Tout cr é ole est essentiellement le r é sultat du mixage de langues diff é rentes. La population cr é olophone à base fran ç aise est estim é e à pr è s de 10 millions de locuteurs, dont 7 millions en Ha ï ti , 600 000 à l' î le Maurice , 600 000 à La R é union , 650 000 à la Martinique etc.

Les pidgins   : Un pidgin correspondrait à un syst è me linguistique dot é de structures rudimentaires (lexique r é duit, structures grammaticales é l é mentaires) et de fonctions sociales limit é es. Le pidgin n'est la langue maternelle d'aucun des locuteurs qui l'utilisent. Le pidgin est le r é sultat d ’ un contact de l ’ Anglais avec diverses langues d ’ Extrême Orient (Chinois notamment). Il permet l ’ intercompr é hension entres les communaut é s parlant des langues diff é rentes. Son vocabulaire renvoie à plusieurs activit é s, il est compos é de vocabulaire anglais et de base grammaticale chinoise.

Les sabirs   : Un sabir est une langue de relation utilis é e entre des locuteurs parlant des langues maternelles diff é rentes mais plac é s devant la n é cessit é de communiquer, d'o ù l'emploi sp é cialis é de cette langue dans un domaine donn é . On parle é galement de langue v é hiculaire . Les sabirs sont des langues composites. Elles sont é galement utilis é es dans les transactions commerciales permettant une sorte d ’ intercompr é hension entre les commer ç ants parlant des langues diff é rentes. Les structures grammaticales sont mal faites et leur lexique est pauvre. Le type de sabir le plus connu est la lingua franca , parl é e autrefois dans les ports de M é diterran é e.

R é f é rences bibliographiques   : P. Bourdieu, 1979, la distinction critique sociale du jugement, Paris, Ed. Minuit. J. Garmadi , 1981, La sociolinguistique, Paris, PUF. A. Martinet, 1970, El é ments de linguistique g é n é rale, Paris, Ed. Armand Collection. E. Sapir, 1967, Langage, Paris, Payot. E. Sapir, 1968, Linguistique, Paris,Ed. Minuit.