Niveau3 ID: 118356
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Texte 7 : Le jongleur le plus maladroit - Evelyne Brissou-Pellen (Première partie) Quand Aymeri le jongleur, son grand sac en bandoulière, passa devant la ferme, il entendit des cris. Surpris, il sapprocha à pas de loup et aperçut un homme grand et maigre, vêtu dune cape noire, qui fouettait un paysan. Le paysan pleurait : - Arrêtez, messire lintendant ! Arrêtez ! « Tiens tiens, se dit Aymeri, voilà donc lintendant du château. » Lhomme à la cape noire cria : - Je vais tapprendre, misérable, à dissimuler du grain dans ta paillasse ! Le grain appartient à ton seigneur, tu dois le lui donner. - Je veux bien donner au seigneur une part de ma récolte, gémit le paysan, mais si je lui en donne trop, je naurai plus assez à manger, et mes enfants non plus ! - Tu pourras toujours manger des glands et des baies de la forêt ! Il ne savait pas pourquoi, Aymeri détestait voir fouetter les pauvres. Calmement, il sortit de son sac cinq grosses boules et se mit à jongler avec. Et voilà que, malen-contreusement, lune delles lui échappa et fila droit vers la tête de lhomme au fouet qui lui tournait le dos. Il y eut un bruit mat. Lintendant tomba face contre terre. Le paysan saffola : - Mon Dieu ! Quavez-vous fait, malheureux ? Vous avez assommé messire lin-tendant ! Il va nous faire pendre ! - Ne ten fais pas pour moi répond Aymeri, et aide-moi à transporter cet homme jusquau village, vite ! Ce nest quun long moment plus tard que lintendant du château sortit pénible-ment de son sommeil forcé. Il regarda autour de lui, et ouvrit de grands yeux : que faisait-il ici, sur la place du village, avec la tête si douloureuse ? - Ah ! Messire ! lança gaiement Aymeri, vous voilà revenu à vous ! Quelle chance ! Nous avons craint que vous ne soyez très malade. Lintendant considéra Aymeri avec inquiétude. - Qui êtes-vous, demanda-t-il et que faites-vous ici ? - Je suis jongleur, messire, je mappelle Aymeri. Jallais me préparer à faire mes tours habituels lorsque je vous ai vu fléchir les genoux et tomber sur le sol. Cela vous arrive t-il souvent ? Cest inquiétant, vous devriez voir un médecin. Lintendant fronça les sourcils en se frottant la tête, puis il demanda : - Quest ce que je faisais donc au moment de mévanouir ? - Vous veniez dannoncer que, cette année, les paysans de ce village pourraient garder assez de leurs récoltes pour se nourrir toute lannée. - Jai dit ça ? - Oui ce qui montre que vous êtes un très bon intendant : vous savez que si vos paysans ne sont pas assez nourris, ils ne travailleront pas bien pour vous. Lintendant se releva avec lenteur et, sans rien ajouter, séloigna vers le château. Il était soucieux. Niveau3 « Vraiment, se dit-il, il faut que je consulte un médecin. Pour promettre des choses pareilles, je dois être bien malade. » Le lendemain matin, Aymeri sinstalla sur la place du village et battit le rappel* sur son tambourin. Quand le village se fut rassemblé, il sélança vers lautre bout de la place, en sautant et en faisant la roue. Au moment où il retombait sur ses pieds sous les applaudissements de la foule, il reconnut, à lentrée de la rue, lintendant du château qui frappait un gosse. Il demanda autour de lui : - Qui est cet enfant, et qua-t-il fait ? - Le pauvre, répond un vieil homme, il est orphelin et sans ressources. Lintendant la surpris en train de voler une cuisse de poulet dans les cuisines du château. Maudit intendant ! Il ne savait pas pourquoi, Aymeri détestait voir frapper les gosses. Il fit résonner son tambourin et annonça : - Regardez, regardez, braves gens, Aymeri le jongleur va vous surprendre et vous étonner, vous ébahir* et vous époustoufler* ! Puis, il sortit de son sac cinq torches, les alluma et commença à jongler avec trois dabord, puis quatre, puis cinq. Hélas ! Voilà que lune delles senvola comme par magie, et tomba pile dans la capuche de lintendant. Aymeri éteignit vite ses autres torches et les cacha dans son sac, tandis que lin-tendant se mettait à brailler : - Au feu ! Au feu ! Comme ça commençait à sentir le roussi, Aymeri se précipita pour arracher la ca-pe. - Quel malheur, monseigneur ! se lamenta-t-il. Vous avez failli rôtir comme un pou-let. Si je navais pas été là Lintendant sinquiéta : - Que sest-il passé ? - Nous avons vu un éclair et la foudre est tombée sur vous. Cest peut-être le Ciel, qui ne veut pas quon batte les enfants. Lintendant jeta à Aymeri un regard soupçonneux. La foule riait en silence. Niveau3* Battre le rappel : appeler les gens pour assister à un spectacle. * Ebahir et époustoufler : étonner Texte 7 : Le jongleur le plus maladroit - Evelyne Brissou-Pellen (Deuxième partie) A peine sétait-il enfoncé dans le bois quAymeri repéra un attroupement. Il sa-perçut avec stupéfaction que lintendant était encore là et, cette fois, on aurait dit quil se préparait à pendre un homme. - Que se passe t-il ici ? Chuchota Aymeri à une grosse femme qui pleurait. - On pend mon mari. - Qua-t-il fait ? - Il a braconné* sur les terres du seigneur et a capturé un lièvre ce matin. Cest que nous navions plus rien à manger et nous avions si faim A ce moment, lintendant leva un doigt vengeur en sécriant : - Voilà ce qui arrive à ceux qui braconnent sur les terres de leur seigneur, qui vo-lent le gibier de leur seigneur ! Que cela vous serve de leçon ! Et il abattit sa main pour donner le signal de la pendaison. La corde se tendit Il ne savait pas pourquoi, Aymeri détestait voir pendre les gens. Oubliant toute prudence, il se rappela juste à temps quil était également lanceur de couteaux. Il se saisit de ses poignards et voilà que ces malheureux lui glissè-rent des mains, et que lun coupa net la corde tandis que lautre entaillait maladroi-tement loreille de lintendant. - Excusez-moi, monseigneur, implora aussitôt Aymeri, je mentrainais à lancer mes poignards quand deux dentre eux mont échappé. - Gardes ! Emparez-vous de lui ! hurla lintendant.Aymeri fut entouré, capturé. Il ne résista pas. Il suivit un instant des yeux le bra-connier qui senfuyait pour se mettre à labri de la forêt, puis il pâlit, verdit et se mit à trembler. - Pardonnez-moi, monseigneur, gémit-il, je ne lai pas fait exprès. - Quon le pende à la place de lautre ! rugit lintendant. Aymeri cessa aussitôt de pleurer. - Oh merci, seigneur ! sexclama-t-il. Sil ne sagit que dêtre pendu je ne crains rien. - Ah tiens ! ricana lintendant, messire le jongleur ne craint pas dêtre pendu ! Pourquoi donc ? - Parce que je sais que ce nest pas ainsi que je mourrai. - Ah Et comment mourras-tu donc ? - Dune mort détestable : une voyante ma prédit que je périrais enchainé et noyé. - Ah bon ! ricana lintendant. Eh bien, cette voyante, nous nallons pas la faire mentir !... Quon le couvre de chaines et quon le jette dans le lac ! Aymeri eut beau supplier de toutes ses forces, il fut tiré, trainé, enchainé et emme-né en barque jusquau milieu du lac. Puis on le jeta par-dessus bord sans égard pour ses cris. Niveau3* braconner cest chasser sans avoir le droit de le faire. Au Moyen Age, seul le sei-gneur avait le droit de chasser. Les villageois restèrent muets. Ils regardèrent sans rien dire Aymeri senfoncer dans leau. A vrai dire, ils ne se faisaient pas trop de souci pour lui : ils savaient bien quAymeri le jongleur était le plus grand contorsionniste de tous les temps, et que son tour le plus connu était de se faire enchainer et de se libérer de ses chaines sous leau. Il ny avait guère que cet imbécile dintendant pour ne pas le savoir ! Immobiles, ils attendirent donc avec curiosité ce qui allait se passer. Leau du lac redevint calme et plate, et voilà quune petite inquiétude les saisit : Aymeri le jongleur aurait-il raté son coup ? Lintendant eut un rire mauvais : - Vous avez vu ce qui arrive à ceux qui se croient les plus forts ! Puis il tourna le dos pour monter à cheval. Cest alors quon entendit un sifflement. On ne sait comment, venant de lautre bout du lac, une flèche vola et vint se planter en plein milieu de la fesse gauche de ce cher intendant. Peut-être que cétait le Ciel, qui ne voulait pas quon noie les gens. On dit que, pendant des mois, lintendant ne put sasseoir, mais ce qui le faisait le plus enrager, cétait de ne pas comprendre comment il avait été blessé. Les villageois, eux, ne se posèrent pas de question. Sans doute une flèche malencontreusement échappée du carquois dAymeri tandis quil sentrainait. Niveau3 Texte 7 : Le jongleur le plus maladroit - Evelyne Brissou-Pellen (Première partie) Quand Aymeri le jongleur, passa devant la ferme, il entendit des cris. Surpris, il sapprocha à pas de loup et aperçut un homme grand et maigre, vêtu dune cape noire, qui fouettait un paysan. Le paysan pleurait : - Arrêtez, messire lintendant ! Arrêtez ! « Tiens tiens, se dit Aymeri, voilà donc lintendant du château. » Lhomme à la cape noire cria : - Je vais tapprendre, misérable, à cacher du grain dans ta paillasse ! Le grain appartient à ton seigneur et tu dois lui donner. - Je veux bien donner au seigneur une part de ma récolte, gémit le paysan, mais si je lui en donne trop, je naurai plus assez à manger, et mes enfants non plus ! - Tu pourras toujours manger des glands et des baies de la forêt ! Il ne savait pas pourquoi, Aymeri détestait voir fouetter les pauvres. Calmement, il sortit de son sac cinq grosses boules et se mit à jongler avec. Et voilà que, par hasard, lune delles lui échappa et fila droit vers la tête de lhomme au fouet qui lui tournait le dos. Il y eut un bruit mat. Lintendant tomba face contre terre. Le paysan saffola : - Mon Dieu ! Quavez-vous fait, malheureux ? Vous avez assommé messire lintendant ! Il va nous tuer ! - Ne ten fais pas pour moi répond Aymeri, et aide-moi à transporter cet homme jusquau village, vite ! Ce nest quun long moment plus tard que lintendant du château sortit de son sommeil forcé. Il regarda autour de lui, et ouvrit de grands yeux et se demanda ce quil faisait sur la place du village, avec la tête si douloureuse ? Niveau 21 20 15 10 5 30 25 - Ah ! Messire ! lança gaiement Aymeri, vous voilà revenu à vous ! Quelle chance ! Lintendant regarda Aymeri avec inquiétude. - Qui êtes-vous, demanda-t-il et que faites-vous ici ? - Je suis jongleur, messire, je mappelle Aymeri. Jallais me préparer à faire mes tours habituels lorsque je vous ai vu tomber sur le sol. Cela vous arrive t-il souvent ? Cest inquiétant, vous devriez voir un médecin. Lintendant fronça les sourcils en se frottant la tête, puis il demanda : - Quest ce que je faisais donc au moment de mévanouir ? - Vous veniez dannoncer que, cette année, les paysans de ce village pourraient garder assez de leurs récoltes pour se nourrir toute lannée. - Jai dit ça ? - Oui ce qui montre que vous êtes un très bon intendant : vous savez que si vos paysans ne sont pas assez nourris, ils ne travailleront pas bien pour vous. Lintendant se releva avec lenteur et, sans rien ajouter, séloigna vers le château. Il était soucieux. « Vraiment, se dit-il, il faut que je consulte un médecin. Pour promettre des choses pareilles, je dois être bien malade. » Niveau 235 40 45 50 Texte 7 : Le jongleur le plus maladroit - Evelyne Brissou-Pellen (Deuxième partie) Le lendemain matin, Aymeri sinstalla sur la place du village et battit le rappel* sur son tambourin. Quand le village se fut rassemblé, il sélança vers lautre bout de la place, en sautant et en faisant la roue. Au moment où il retombait sur ses pieds sous les applaudissements de la foule, il reconnut, à lentrée de la rue, lintendant du château qui frappait un gosse. Il demanda autour de lui : - Qui est cet enfant, et qua-t-il fait ? - Le pauvre, répond un vieil homme, il est orphelin et sans ressources. Lintendant la surpris en train de voler une cuisse de poulet dans les cuisines du château. Maudit intendant ! Il ne savait pas pourquoi, Aymeri détestait voir frapper les gosses. Il fit résonner son tambourin et annonça : - Regardez, regardez, braves gens, Aymeri le jongleur va vous surprendre et vous étonner, vous ébahir* et vous époustoufler* ! Puis, il sortit de son sac cinq torches, les alluma et commença à jongler avec trois dabord, puis quatre, puis cinq. Hélas ! Voilà que lune delles senvola comme par magie, et tomba pile dans la capuche de lintendant. Aymeri éteignit vite ses autres torches et les cacha dans son sac, tandis que lintendant se mettait à brailler :- Au feu ! Au feu ! Niveau 255 60 65 70 75 * Battre le rappel : appeler les gens pour assister à un spectacle. * Ebahir et époustoufler : étonner Comme ça commençait à sentir le roussi, Aymeri se précipita pour arracher la cape. - Quel malheur, monseigneur ! se lamenta-t-il. Vous avez failli rôtir comme un poulet. Si je navais pas été là Lintendant sinquiéta : - Que sest-il passé ? - Nous avons vu un éclair et la foudre est tombée sur vous. Cest peut-être le Ciel, qui ne veut pas quon batte les enfants. Lintendant jeta à Aymeri un regard soupçonneux. La foule riait en silence. ( ) - Cette fois, tu ne mauras pas avec tes bêtises, hurla lintendant ! Gardes ! Emparez-vous de lui ! Aïe ! Aymeri navait pas aperçu les gardes. Il fut aussitôt entouré, attaché, emmené et il atterrit dans les prisons du château. Les prisons, Aymeri le jongleur sen fichait pas mal. Il était le plus souple des acrobates, et aucune grille ne lui faisait peur. Aussitôt jeté sur la paille moisie, il se releva, bondit jusquau soupirail et, se faufilant adroitement entre les barreaux, se glissa dehors. Niveau 280 85 90 95 Texte 7 : Le jongleur le plus maladroit - Evelyne Brissou-Pellen (Première partie) Quand Ay me ri le jon gleur , pa ssa de van t la fer me , il en ten dit des cris. Sur pri s, il sa ppro cha à pas de loup et a per çut un ho mme grand et mai gre , vê tu dune ca pe noi re , qui fouet tai t un pay san . Le pay san pleu rai t : - A rrê tez, me ssi re lin ten dant ! A rrê tez ! « Tiens tiens, se dit Ay me ri, voi là donc lin ten dant du châ teau . » Lho mme à la ca pe noi re cri a : - Je vais ta ppren dre, mi sé ra ble , à ca cher du grain dans ta pa illa sse ! Le grain a ppar tient à ton sei gneur et tu dois lui do nner . - Je veux bien do nner au sei gneur une part de ma ré col te, gé mi t le pay san , mais si je lui en do nne trop, je nau rai plus a ssez à man ger , et mes en fant s non plus ! - Tu pou rra s tou jour s man ger des glands et des baies de la fo rê t ! Il ne sa vai t pas pour quoi , Ay me ri dé tes tait voir fouet ter les pau vre s. Cal me ment, il sor ti t de son sac cinq gro sse s bou le s et se mit à jon gler avec. Et voi là que, par ha sar d, lune delles lui é cha ppa et fi la droit vers la tê te de lho mme au fouet qui lui tour nai t le dos. Il y eut un bruit mat. Lin ten dant tom ba face con tre terre. Le pay san sa ffo la : Niveau 1 - Mon Dieu ! Qua vez -vous fait, mal heu reux ? Vous vez a sso mmé me ssi re lin ten dant ! Il va nous tu er ! - Ne ten fais pas pour moi ré pon d Ay me ri, et ai de moi à trans por ter cet ho mme jus quau vi lla ge, vi te ! Ce nest quun long mo men t plus tard que lin ten dant du châ teau sor ti t de son so mmeil for cé . Il re gar da au tour de lui, et ou vri t de grands yeux. Il se de man da ce quil fai sai t sur la pla ce du vi lla ge, a vec la tê te si dou lou reu se ? Lin ten dant se re le va a vec len teur et, sans rien jou ter, sé loi gna vers le châ teau . Niveau 1 Texte 7 : Le jongleur le plus maladroit - Evelyne Brissou-Pellen (Deuxième partie) Le len de main ma tin , Ay me ri sin sta lla sur la pla ce du vi lla ge et ra ssem bla les gens a vec son tam bou rin. Quand le vi lla ge se fut ra ssem blé, il sé lan ça vers lau tre bout de la pla ce , en sau tan t et en fai san t la roue. Au mo men t où il re tom bait sur ses pieds sous les a pplau di sse ments de la fou le , il re co nnut, à len tré e de la rue, lin ten dant du châ teau qui fra ppait un go sse . Il de man da au tour de lui : - Qui est cet en fant , et qua-t-il fait ? - Le pau vre , ré pon d un vieil ho mme , il est or phe lin et sans re ssour ces. Lin ten dant la sur pri s en train de vo ler une cui sse de pou let dans les cui si nes du châ teau . Mau di t in ten dant ! Il ne sa vai t pas pour quoi , Ay me ri dé tes tait voir fra pper les go sse s. Il fit ré so nner son tam bou rin et a nnon ça : - Re gar dez, re gar dez, bra ve s gens, Ay me ri le jon gleur va vous sur pren dre et vous é to nner ! Puis, il sor ti t de son sac cinq tor che s, les a llu ma et co mmen ça à jon gler a vec trois da bor d, puis qua tre , puis cinq. Hé las ! Voi là que lune delles sen vo la co mme par ma gie , et tom ba pi le dans la ca pu che de lin ten dant. Ay me ri é tei gnit vi te ses au tre s tor che s et les ca cha dans son sac, tan dis que lin ten dant se me ttai t à bra iller : Niveau 1 - Au feu ! Au feu ! Co mme ça co mmen çait à sen tir le rou ssi , Ay me ri se pré ci pi ta pour a rra cher la ca pe . - Quel ma lheur , mon sei gneur ! se la men ta-t-il. Vous vez fa illi rô tir co mme un pou let . Si je na vai s pas été là Lin ten dant sin quié ta : - Que sest-il pa ssé ? - Nous a von s vu un é clair et la fou dre est tom bé e sur vous. Cest peut-être le Ciel, qui ne veut pas quon ba tte les en fan ts. Lin ten dant je ta à Ay me ri un re gar d soup ço nneux. La fou le ri ai t en si len ce. ( ) - Cette fois, tu ne mau ra s pas a vec tes bê ti ses, hur la lin ten dant ! Gar de s ! Em pa rez-vous de lui ! Aïe ! Ay me ri na vai t pas a per çu les gar de s. Il fut au ssi tôt en tou ré, a tta ché, em me né et il a tter rit dans les pri son s du châ teau . Les pri son s, Ay me ri le jon gleur sen fi chai t pas mal. Il tai t le plus sou ple des a cro ba te s, et au cu ne grille ne lui fai sai t peur. Au ssi tôt je té sur la paille moi si e, il se re le va, bon di t jus quau sou pi rail et, se fau fi lant droi te men t en tre les ba rreau x, se gli ssa de hor s. Niveau 1 1 Je travaille la terre. Je suis 2 Je suis chargé de veiller aux biens du seigneur. Je suis 3 Je jongle et je déteste linjustice. Je suis 4 Je possède un château et des terres. Je suis \n Niveau 1 Le jongleur le plus maladroit - Première partie Bien comprendre \r 1 misérable _________________ 2 la paillasse _________________ 3 calmement _________________ 4 il fouettait _________________ Il sapprocha à pas de loup. Il sapprocha sans faire de bruit. Il sapprocha en faisant beaucoup de bruit. \n\r ! Mon Dieu ! Qua vez -vous fait, mal heu reux ? Vous a vez a sso mmé me ssi re lin ten dant ! Il va nous tu er ! Ne ten fais pas pour moi et ai de moi à trans por ter cet ho mme jus quau vi lla ge, vi te ! Niveau 1 Le jongleur le plus maladroit - Deuxième partie Bien comprendre "# $%& ' \r \r ( !) $* ! \r# Aymeri La torche Lenfant Il sélança vers lautre bout de la place en sautant et en faisant la roue. Il est orphelin et sans ressources. Il sortit de son sac cinq torches. Elle tomba pile dans la capuche de lintendant. ' && un gosse un flambeau une torche étonner ébahir un enfant soupçonneux cuire rôtir méfiant ! \r \n 1 Je travaille la terre Je suis 2 Je suis chargé de veiller aux biens du seigneur. Je suis 3 Je jongle et je déteste linjustice. Je suis 4 Je possède un château et des terres. Je suis \n %\r \r) ! \r \r \r Aymeri bleu Le paysan vert Le seigneur jaune Lintendant rouge cria : - vais tapprendre, , à dissimuler du grain dans ta paillasse ! Le grain appartient à ton seigneur, dois le donner. - Je veux bien donner au seigneur une part de ma récolte, gémit le paysan, mais si je en donne trop, naurai plus assez à manger, et mes en-fants non plus ! - pourras toujours manger des glands et des baies de la forêt ! ne savait pas pourquoi, Aymeri détestait voir fouetter les pauvres. Lhomme à la cape noire Je Tu je lui lui tu misérable Il Niveau 2 Le jongleur le plus maladroit - Première partie Bien comprendre ' # $ Niveau 2 Le jongleur le plus maladroit - Deuxième partie Bien comprendre Aymeri éteint le feu et dit à lintendant que cest la foudre qui lui est tombée dessus. Puis, il lance une torche dans la capuche de lintendant. Il sort cinq torches quil allume et se met à jongler. Il décide alors de sauver lenfant. Alors quil fait un spectacle, Aymeri reconnait lintendant qui frappe un enfant. La capuche de lintendant prend feu. + 1 Lintendant frappe un enfant parce quil ... 2 Le pauvre enfant a volé parce quil.... 3 Lintendant se met à brailler parce que . && \r 1 époustoufler souffler - pousser - étonner - épouser 2 ébahir bailler - envahir - étonner - bâtir 3 rôtir roter - cuire - rouler - sortir 4 soupçonneux méfiant - sourd - confiant - assoupi Niveau 3 Le jongleur le plus maladroit - Première partie Bien comprendre $%& $ "# \r * ) douloureux qui fait mal - qui est heureux - qui est douxpéniblement doucement - difficilement - tristementsoucieux en dessous - qui a des soucis - sous le ciel %\r ) , ! - ! .! \r \r %& * $ ! Il regarda autour de lui, et ouvrit de grands yeux : que faisait-il ici, sur la place du village, avec la tête si douloureuse ? - Ah ! Messire ! lança gaiement Aymeri, vous voilà revenu à vous ! Quelle chance ! Nous avons craint que vous ne soyez très malade. Lintendant considéra Aymeri avec inquiétude. - Qui êtes-vous, demanda-t-il et que faites-vous ici ? - Je suis jongleur, messire, je mappelle Aymeri. Jallais me préparer à faire mes tours habituels lorsque je vous ai vu fléchir les genoux et tomber sur le sol. Cela vous arrive t-il souvent ? Cest inquiétant, vous devriez voir un médecin. Lintendant fronça les sourcils en se frottant la tête, puis il demanda : - Quest ce que je faisais donc au moment de mévanouir ? Niveau 3 Le jongleur le plus maladroit - Deuxième partie Bien comprendre Aymeri fut entouré, capturé. Il ne résista pas. Il suivit un instant des yeux le braconnier qui senfuyait pour se mettre à labri de la forêt, puis il pâlit, verdit et se mit à trembler. - Pardonnez-moi, monseigneur , gémit-il, je ne lai pas fait exprès. - Quon le pende à la place de lautre ! rugit lintendant. Le jongleur cessa aussitôt de pleurer. - Oh merci, seigneur ! sexclama-t-il. Sil ne sagit que dêtre pendu je ne crains rien. - Ah tiens ! ricana lhomme à la cape noire , messire le jongleur ne craint pas dêtre pendu ! Pourquoi donc ? - Parce que je sais que ce nest pas ainsi que je mourrai. - Ah Et comment mourras-tu donc ? - Dune mort détestable : une voyante ma prédit que je périrais enchainé et noyé. - Ah bon ! ricana lintendant. Eh bien, cette voyante, nous nallons pas la faire mentir !... Quon le couvre de chaines et quon le jette dans le lac ! %\r !) ! \r \r \r Aymeri bleu le braconnier vert Lintendant rouge ') Aymeri a-t-il réellement peur dêtre pendu ? Pourquoi ? Les villageois croient-ils quAymeri va mourir noyé ? %\r \r/\r ! injuste - juste - adroit - violent - méchant - autoritaire - courageux - moqueur - cruel - malin Aymeri lintendant \n \n\rA ton avis, le jongleur fait-il exprès dassommer lintendant ? Pourquoi ? Donne ton avis en 8 lignes. \r \r\r\r\r\n\r \r\r\n\r \n \n\r \n\n\n\n\n \n\n Total des points Tu as donné ton avis sur ce qui se passe dans lhistoire. 1 5 10 Les accords pluriels sont marqués. Les phrases sont bien segmentées. 1 5 10 2ème jet : Les erreurs dorthographe sont corrigées. 1 5 10 2ème jet : Tu as tenu compte des remarques du professeur. 1 5 10 2ème jet : Ton écriture est bien formée, et le texte est soigné. 1 5 10 Ton texte fait au moins 8 lignes. 1 5 10 Aymeri le jongleur