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La Religion dans la littérature française du XVIIIe siècle. La Religion dans la littérature française du XVIIIe siècle.

La Religion dans la littérature française du XVIIIe siècle. - PowerPoint Presentation

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La Religion dans la littérature française du XVIIIe siècle Marivaux ses maîtres et ses contemporains Cours monographique Semestre dhiver 20182019 4a Utopiser ou civiliser selon Marivaux httpsgallicabnffrark12148bpt6k64694089f229imagetexteImage ID: 765572

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Presentation Transcript

La Religion dans la littérature française du XVIIIe siècle. Marivaux, ses maîtres et ses contemporains Cours monographique Semestre d’hiver 2018/2019 4a

Utopiser ou civiliser selon Marivaux https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64694089/f229.image.texteImage , 17.11.2018 Œuvres complettes de M. de Marivaux,.... t. 6, Les Effets surprenants de la sympathie , Paris, Veuve Duchesne, 1781, p. 199-219. Deux degrès adoptés: L’amour (la charité plutôt) = soigner le corps La foi = soigner l’âme

Anthropologie marivaudienne: culte de l’Amour contre le culte de la mort Le narrateur les tire des bras d’une « religion de la mort » en appliquant de l’amour (un morceau de marbre qui représente un Amour) à leurs relations, lequel il incarne lui-même par ses actes de secours charitables (guérison, apprentissage des pratiques artisanales et d’une technique plus développé = culture de champ, construction de maison). Noter que la parution du roman (1713-1714) précède de six à sept ans celle de Robinson Crusoe de Daniel Defoe. Le héros-civilisateur, qui débute par faire connaître le feu aux insulaires, assume sa mission en pleine conscience (p. 207).

La religion d’amour enseignée après l’avoir pratiquée Le narrateur finit par leur révéler l’existence d’un Être suprême (p. 208 : « à qui ils doivent le jour qui les éclaire »), le seul digne de recevoir leur culte. Même si, juste avant, il parle des « dieux » qui agissent envers lui et les Sauvages (p. 207 : hyperbole poétique ?). Alors, déiste plutôt que païen ? À l’image de Fontenelle, qui aurait promu l’édition du premier roman de Marivaux. Aurait-il pris ce détour (par le déisme) parce que jeune ? Ou ne l’aurait-il adopté que comme une stratégie pour convertir des « Sauvages », eux-mêmes jeunes d’esprit = pas assez mâtures pour les introduire dans les mystères de la foi ? Mais alors, ce n’est pas JJR qui le premier ait recommandé de repousser l’âge d’initier l’enfant aux dogmes et mystères de la religion.

UtopisteChez Marivaux, un critère pragmatique : le Nr a dû suffisamment apprendre la langue des Sauvages pour leur enseigner des matières abstraites. De même, l’adresse des Sauvages (le femme qui sert de guide au narrateur) est soulignée dès les premières pages de l’épisode (p. 199-200). JJR l’avait observée en lisant des relations de voyages (il en parle d’ailleurs ouvertement). Inspiration de Marivaux (p. 208) : Sagard ou le baron de La Hontan , bref, la description des mœurs huronnes (la course de l’ aloumete pour obtenir les faveurs de sa belle : voir aussi Deux amis. Conte iroquois de Saint-Lambert, postérieur d’un demi-siècle).