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Verviers, le 17 avril 2012 Verviers, le 17 avril 2012

Verviers, le 17 avril 2012 - PowerPoint Presentation

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Verviers le 17 avril 2012 Christine Barras Travailler avec les familles 5 2 Organisation de la rencontre 1 Rappel de ce qui a été vu 24 mai 2011 les représentations sociales de la famille 22 septembre 2011 le cadre de référence du professionnel par rapport à celui de la famille ID: 770999

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Presentation Transcript

Verviers, le 17 avril 2012Christine Barras Travailler avec les familles (5)

2Organisation de la rencontre 1. Rappel de ce qui a été vu 24 mai 2011: les représentations sociales de la famille 22 septembre 2011: le cadre de référence du professionnel par rapport à celui de la famille 31 janvier 2012: synthèse des documents envoyés, obstacles et éléments facilitateurs, portraits de parents et de professionnels 20 mars 2012: la construction identitaire (identité engagée, assignée et désirée, selon G. Bajoit) 2. Rencontre du 17 avril 2012 La vulnérabilité des familles. Les besoins de la personne

La notion de vulnérabilitéEvolution sociologique de la notion de vulnérabilité« Si le médecin est passé expert dans toutes les affaires publiques ou privées, c’est que tout bien portant est un malade qui s’ignore. Il incombait autrefois au malade d’attirer l’attention du médecin sur un trouble dont il ignorait la cause mais percevait les effets. La connaissance médicale va désormais au-delà des symptômes en englobant organes et fonctions silencieuses. Il est désormais malaisé de parler de normalité, et les chiffres amènent à définir un risque plus qu’une pathologie. Nous portons en nous-mêmes un nouveau péché originel, un risque multiforme initialisé dans nos gênes, modifié par notre environnement naturel et culturel et par notre mode de vie. Dans la salle d’attente du médecin, désormais cinq milliards d’hommes patientent » (Moulin A.-M., 2006, « Le corps face à la médecine », In A. Corbin, J.-J. Courtine, G. Vigarello (Eds.), Histoire du Corps, tome 3 : Les mutations du regard. Le XXe siècle, Paris, Seuil). 3

Vulnérabilité ou fragilité (Dourlens C., 2008, « Les usages de la fragilité dans le champ de la santé. Le cas des personnes âgées », in ALTER, European Journal of Disability Research, n° 2, pp. 156-178). « Perte de résilience qui altère la capacité de l’individu à préserver un équilibre donné avec son environnement  » Se décline moins en termes d’atteinte/intégrité qu’en termes de stabilité/instabilité Déplacement de l’attention des maladies infectieuses vers les maladies chroniques. Situation entre la normalité et le pathologique, qui peut rester longtemps silencieuse avant de connaître une évolution brutale Repérer les facteurs déclenchant et les personnes pouvant en être les supports D’où: exercice de la vigilance envers des segments de populations jugées fragiles 4

Les facteurs de présage (maltraitance) Caractéristiques socio-psychologiques Facteurs négatifs ou « à surveiller »… Caractéristiques familiales exposition accrue au stress, absence d’emploi, monoparentalité, relations familiales/conjugales difficiles, logement surpeuplé ou absent Caractéristiques père/mère jeune âge, faiblesse intellectuelle, victime de maltraitance pendant l’enfance, alcoolisme, attentes anormales par rapport à l’enfant, absence de projet, images parentales conflictuelles Caractéristiques de l’enfant prématurité, hospitalisations fréquentes ou précoces, troubles du développement ou du comportement Caractéristiques des interactions avec l’enfant attachement désorganisé, communication limitée, peu de stimulations, augmentation des réactions irritées face aux pleurs, diminution des réactions face aux sourires, opposition face aux conduites ritualisées, utilisation fréquente des renforcements négatifs 5

Facteurs de protection (bientraitance) attentes attentes de réussite de la part des parents aspirations intellectuelles et professionnelles des parents pour leur enfant et pour eux-mêmes incitation à l'indépendance et à l'exploration de l'environnement activités disponibilité des parents pour le travail scolaire et implication dans celui-ci qualité et variété des jeux et loisirs participation à des activités familiales communes occasions de réfléchir, d'apprendre, d'imaginer dans des activités courantes structure et organisation dans la gestion du travail familialcommunicationpossibilité et variété des discussions familiales disposition des parents à réagir verbalement faible recours aux punitions et à la coercition 6

Méthodes compensatoiresThéorie du handicap socio-culturelelle tient compte des manques constatés dans certaines populations, mais pas des déficiences institutionnelles ou des richesses de ces mêmes populations elle est ethnocentrée elle postule l’homogénéité des classes populaires Les enfants des classes populaires ne peuvent pas s’appuyer sur les connaissances et compétences qu’ils ont acquises dans le contexte familial pour acquérir de nouvelles compétences à l’école Nous ne sommes pas sortis de l’école, instrument de reproduction des inégalités sociales… 7

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Les besoins psycho-pédagogiques de la personne (J.-P. Pourtois et H. Desmet, L’éducation postmoderne, Paris, PUF, 1997) Les besoins de l’enfant Les besoins de l’adulte Les besoins du professionnel Test: le Q-sort 11

12 1. Cajoler mon enfant, l’entourer, lui manifester de l’affection. 4. Donner à mon enfant le goût d’apprendre, de découvrir, d’agir. 7. Dialoguer, discuter, échanger avec mon enfant, le faire participer à certaines conversations. 2. Faire confiance à mon enfant, l’admettre tel qu’il est, lui donner une place. 5. Faire explorer l’environnement à mon enfant, lui permettre d’avoir des activités diverses, de faire de nombreuses expériences. 8. Estimer mon enfant, lui manifester ma joie d’être son père ou sa mère. 3. Envisager l’avenir de mon enfant, l’inciter à construire ses projets. 6. Encourager les progrès de mon enfant en le félicitant ou en le récompensant. 9. Organiser et respecter des règles de vie, des lois, responsabiliser mon enfant.

13 1. Etre attaché à l’endroit d’où l’on vient, à celui où on vit, avoir des amis. 4. Garder le goût d’apprendre, être curieux. 7. Avoir des lieux d’échanges, de communication. 2. Exercer une profession ou mener des activités dans lesquelles on se sent bien, à sa place. 5. Faire de nombreuses expériences, prendre des risques, avoir son mot à dire. 8. Etre estimé à sa juste valeur. 3. Construire des projets pour l’avenir, travailler dès maintenant à leur réalisation. 6 . Voir ses succès reconnus, ses efforts encouragés. 9. Vivre dans un cadre structuré, organisé.

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1. LES BESOINS AFFECTIFS1.1. L’attachement (dessins de X. Fourquemin) 15 Créer des liens Les attitudes d’attachement se développent notamment par : l’odorat ; les contacts physiques ; le regard ; les interactions auditives ; l’état affectif de la mère. Elles se traduisent par : l’expression de signes d’attachement vis-à-vis de l’enfant ; l’instauration d’une distance suffisante entre l’enfant et l’adulte

1. LES BESOINS AFFECTIFS1.2. L’acceptation 16 Donner une place Les attitudes d’acceptation se développent notamment par : des messages de tendresse ; des mécanismes de différenciation et d’identification. Elles se traduisent par : la disponibilité pour le travail scolaire ; la participation à des activités familiales communes ; la faible expression d’affects négatifs ;  la manifestation d’une attitude tolérante ; la confiance dans les possibilités de l’enfant

1. LES BESOINS AFFECTIFS1.3. L’investissement 17 Faire des projets Les attitudes d’investissement se développent notamment par l’ensemble des représentations que les parents et éducateurs se font de l’avenir de l’enfant. Elles se traduisent par : l’attitude positive envers la scolarité ; l’attente de réussite (effet Pygmalion) ; l’expression d’aspirations scolaires et professionnelles pour l’enfant ; la faible expression de sentiments d’échec, d’anxiété ; l’appel à l’expérience vécue de l’enfant.