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Affaire non classée : L’assassinat de Jules César Affaire non classée : L’assassinat de Jules César

Affaire non classée : L’assassinat de Jules César - PowerPoint Presentation

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Affaire non classée : L’assassinat de Jules César - PPT Presentation

Vous êtes journalistes et vous avez pu consulter le dossier sur lassassinat de Jules César Elucidez ce crime et écrivez un article où vous révélerez la vérité sur cet assassinat Vous y exposerez ID: 646845

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Presentation Transcript

Slide1

Affaire non classée :

L’assassinat de Jules CésarSlide2

Vous êtes journalistes et vous avez pu consulter le dossier sur l’assassinat de Jules César !

Elucidez ce crime et écrivez un article où vous révélerez la vérité sur cet assassinat. Vous y exposerez :

Le lieu, la date de l’assassinat. La façon dont la victime a été assassinéeLes coupables et leurs mobiles.

Vous devrez citer au moins trois témoins (textes du dossier) et respecter la forme et le ton d’un article de journal.Slide3

Pièce à conviction n°1 : les funérailles

Quand la date des funérailles eut été annoncée, on dressa le bûcher sur le Champ de Mars, à côté du tombeau de Julie, et l’on édifia devant

la tribune aux harangues une chapelle dorée sur le modèle du temple de Venus Genetrix ; à l’intérieur fut placé un lit d’ivoire tendu de pourpre et d’or, et à sa tête, un trophée avec les habits portés par César au moment du meurtre. Comme la journée ne paraissait pas devoir suffire au défilé des personnes portant des offrandes, on édicta que chacune d’elles, sans observer aucun ordre, les apporterait au Champ de Mars, en suivant l’itinéraire qu’il lui plairait.    Au cours des jeux funèbres, on chanta les vers propres à inspirer de la pitié pour César et de la haine contre ses assassins (…).   En guise d’éloge funèbre, le consul Antoine fit lire par un crieur le sénatus-consulte qui avait décerné collectivement à César tous les honneurs divins et humains, ainsi que le serment par lequel tous les sénateurs s’étaient engagés à défendre la vie du seul César ; il n’ajouta lui-même que fort peu de mots.

   Le lit funèbre fut porté au forum devant la tribune aux harangues par des magistrats en exercice ou sortis de charge. Les uns voulaient qu’on le brûlât dans le sanctuaire de Jupiter Capitolin, les autres, dans la curie de Pompée, mais tout à coup deux hommes ayant un glaive à la ceinture et tenant chacun deux javelots y mirent le feu avec des cierges allumés et à l’instant la foule des spectateurs entassa autour de lui du bois sec, les banquettes et les tribunaux des juges, enfin tous les présents qu’elle pouvait trouver. Ensuite, des joueurs de flûte et des acteurs, se dépouillant des habits empruntés à l’appareil des triomphes, qu’ils avaient revêtus pour la circonstance, les déchirèrent et les jetèrent dans les flammes ; les vétérans de ses légions y jetèrent les armes dont ils s’étaient parés pour les funérailles ; et même un grand nombre de matrones, les bijoux qu’elles portaient, avec les bulles et les prétextes de leurs enfants. Outre ces manifestations solennelles de la douleur publique, les colonies étrangères prirent le deuil séparément, chacune à sa manière, tout spécialement les Juifs, qui allèrent jusqu’à se réunir plusieurs nuits de suite autour de son tombeau.

(…)

   César mourut dans sa cinquante-sixième année et fut mis au nombre des dieux, non point seulement par une décision toute formelle des sénateurs, mais suivant la conviction intime du vulgaire. En effet, au cours des premiers jeux que célébrait en son honneur, après son apothéose, Auguste, son héritier, une comète, qui apparaissait vers la onzième heure, brilla pendant sept jours consécutifs et l’on crut que c’était l’âme de César admis au ciel : voilà pourquoi on le représente avec une étoile au-dessus de sa tête.  On décida de murer la curie où il avait été assassiné, de nommer les ides de Mars « Jour parricide », et d’interdire à  tout jamais au sénat de se réunir à cette date.

   Quant à ses meurtriers, aucun, ou peut s’en faut, ne lui survécut plus de trois ans et ne périt de mort naturelle.

                              

Suétone,

Vie des douze Césars

, Livre I, LXXXIV-LXXXIX      Slide4

Pièce à conviction n°1 : les funérailles

1)     Relevez les différents lieux évoqués dans le texte.2)     Comment se déroulent les funérailles chez les Romains ?3)     Montrez le caractère exceptionnel des funérailles de César.4)     Quelle est l’attitude des différents participants ?Slide5

Pièce à conviction n°2 : une scène de crime

Ce récit est un témoignage crucial sur le déroulement de l’assassinat. J’ai souligné les passages sur lesquels vous devez travailler en priorité.

Assidentem conspirati specie officii circumsteterunt(…) alter e Cascis aversum vulnerat paulum infra jugulum. Caesar Cascae brachium arreptum graphio trajecit

conatusque prosilire

alio vulnere

tardatus est

.

Utque animadvertit undique se strictis pugionibus peti, toga caput obvoluit

, simul sinistra manu sinum ad ima crura deduxit, quo honestius caderet etiam inferiore corporis parte velata.

Atque ita tribus et viginti plagis confossus est

uno modo ad primum ictum gemitu sine voce edito,

etsi tradiderunt quidam Marco Bruto irrventi

dixisse: « 

kai su teknon »

.

Exanimis diffugientibus cunctis aliquamdiu jacui

t

, donec lecticae impositum,

dependente brachio,

tres servoli domum rettulerunt.

Suétone,

Vies des douze Césars

, Livre I, LXXXII

 

1)   

Qui

entoure « circumsteterunt » César ?

2)   

Quels

sont les personnages dont les noms sont cités ?

3)   

César est-il blessé (« vulnero, as, are : blesser, toucher ») ?

4)  Quelles sont les différentes réactions de César ?

5) Combien de coups reçoit-il finalement ?

6)  

Que

font les conjurés après l’assassinat ? Et qu’advient-il de César ?Slide6

Pièce à conviction n°2 : une scène de crime

Vicenzo

Camucini, La Mort de Jules CésarSlide7

Pièce à conviction n°3 : Les mobiles du crime

Non enim honores modo nimios

recepit : continuum consulatum, perpetuam dictaturam praefecturamque morum,

insuper

praenomen

Imperatoris

, cognomen

Patris

patriae

,

statuam

inter

reges

, suggestum in orchestra ; sed et ampliora etiam humano fastigio decerni sibi passus est : sedem auream in curia et pro tribunali, tensam et ferculum circensi pompa, templa, ars, simulacra juxta deos, pulvinar, flaminem, lupercos, appellationem mensis e suo nomine.

Suétone, Vies des douze Césars, Livre I, LXXVI 1.  Repérage : faire la liste (en latin) des honneurs et pouvoirs conférés à César. Est- que ce sont des honneurs conférés à tous les hommes politiques romains ?2. Déduction : Dans quelle mesure ce texte peut-il expliquer l’assassinat de César ?

Il ne lui suffit pas, en effet, d’accepter les honneurs excessifs : comme plusieurs consulats de suite, la dictature et la préfecture des mœurs à perpétuité, sans compter le prénom d’Imperator, le surnom de Père de la Patrie, une statue parmi celles des rois, une estrade dans l’orchestre ; mais il se laissa encore attribuer des prérogatives qui l’élevaient même au-dessus de l’humanité : il eut un siège d’or au sénat et sur son tribunal, un char et une civière dans la procession du cirque, des temples, des autels, des statues à côté de celles des dieux, un lit de parade, un flamine, des luperques, et donna son nom à un mois.